HORLA compte rendu Fédéchansons par Michel Kemper "Merci Horla..."

FédéChansons 2014 [2/2] : merci Horla, merci Marcie !

"Horla (violon, violoncelle, batterie, guitare, basse et contrebasse) nous vient de la Drôme, son chanteur le fut jadis du groupe Mes anges noirs. Plaisir de retrouver cette voix sombre et belle, qui n’impose pas mais se pose sereinement, qui plus est dans un tel répertoire. C’est à la croisée des genres, un peu rock, un peu classique c’est selon. Et beaucoup chanson. Et folk : d’une vieille chanson collectée auprès d’un breton, ils nous font La misère, un trad. arr. que n’aurait pas renié Malicorne au temps de sa splendeur. Formidable interprétation d’une chanson déchirante (sur scène, mais pas dans ce set forcément étriqué, ils chantent aussi Le Couteau de Botrel, dans une version autre que celle de Mélaine Favennec). Dès lors, votre oreille affutée va tout capter, tout chercher, tout apprécier, tout valider. Et c’est un choc d’émotion et de presque perfection (je dis presque par principe, mais…). Horla sait ce que chanter veut dire, le poids des mots, la valeur d’un engagement. A croire que toute l’Histoire de la Chanson est dans leur art, dans leurs gènes, le passé le présent, l’amour et le combat, la restitution des sentiments : « Y’en avait du monde à la révolte / Pour crier à la beauté perdue. » C’est sur une très belle chanson d’amour en solo (la chanson, pas forcément l’amour) que se termine ce set, pas avant quand même le retour des musiciens pour un parlé-chanté d’une douce mélancolie qui précède une débauche d’instruments très rock. Calme et tempête, ils ont tout compris à la chanson ! Signalons qu’ils furent au printemps dernier lauréat de la Médaille d’or de Saignelégier : on comprend !"
Michel KEMPER

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